samedi 16 octobre 2010

Calendrier de célébration


Vous trouverez ci dessous le lien permettant d'accéder au calendrier des dates de célébration des fêtes druidique (basé sur le calendrier de Coligny)


Merci à Druide Auetos et Druide Eber pour ce travail.

lundi 13 septembre 2010

Un frère nous a quitté

Notre ami Gauvain Mac Fuirmid de la clairière Sequana nous a quitté dernièrement.
Je tiens à souligner au nom de Edobola tout son engagement pour faire vivre le druidisme et son travail au sein de l'association des filles et fils de la terre dont il était trésorier et membre fondateur.

Que la déesse Sequana le guide dans son voyage !!!

Awen

mercredi 11 août 2010

Tailtiu

Bien que cette fête soit appelée Lughnasad, assemblée de Lug, aujourd'hui nous sommes réunis en l'honneur de Tailtiu.
Elle est fille et femme de roi : fille du roi Magmor, et femme du dernier roi des Fir Bolg, Eochaid Mac Erc. Ayant survécu à la « Première Bataille de Mag Tured » qui voit la défaite des Fir Bolg par les Tuatha De Danann, elle devient la femme d'Eochu le Rude, prince des Tuatha De Danann et la mère adoptive de Lug. Elle est sa nourrice, celle qui lui a donné le sein, qui l'a nourri de son lait blanc et élevé.
Elle défriche la forêt de Breg, qui fait place à un champ de trèfle, la plaine de Bregmar, pâturage pour les troupeaux de son peuple d'adoption et plaine cultivable pour faire pousser les céréales. Cet exploit la fait mourir d'épuisement.
Mais avant de mourir, elle fait une prophétie, une promesse : « Aussi longtemps qu'un prince me reconnaîtra, l'Irlande ne sera pas sans perfection de chant. » Autrement dit : « Aussi longtemps qu'on honorera ma mémoire, j'accorderai fertilité à la terre et aux hommes. »
Et c'est ainsi en son honneur que Lug institue les jeux de l'assemblée de Tailtiu, et c'est cette commémoration instituée par Lug qu'on appelle Lugnasad.
Ainsi Tailtiu, dont le nom indique à l'origine une déesse chtonienne, meurt en divinité agraire qui assure par son sacrifice la pérennité et le bien être matériel de son peuple. Les jeux funèbres que Lug institue en son honneur suivent le principe de la commémoration perpétuelle pour que la Déesse puisse tenir sa promesse de richesse matérielle, ils en sont la garantie et la contrepartie.
La non-célébration de la fête était une cause de calamité et c'était au prince régnant de veiller à ce que rien de tel ne se produise. Le prince agissait donc au titre de successeur de Lug comme moteur de la fête, en honorant en Tailtiu la Terre-Mère qui assure la subsistance de la Souveraineté et en manifestant la fonction royale essentielle : le don. C'est une fête d'amitié et de prospérité, d'où impuretés et combats sont bannis.
En résumé les relations de Lug et de Tailtiu s'inscrivent dans le cadre d'une fête divine et perpétuelle, royale et d'obligation, protégeant des calamités, et assurant la paix et l'abondance.
Tailtiu est l'incarnation de la souveraineté et de la fertilité de l'Irlande, et par là plus globalement de la Terre-Mère. Elle est nourricière, de Lug, puis de son peuple, généreuse, donnant tout son être pour son peuple d'adoption, civilisatrice, transformant la forêt, lieu sauvage hostile aux hommes, en plaine accueillante, lieu d'abondance.
Comment honorer aujourd'hui la mémoire de Tailtiu ? Il n'est plus de Prince pour assurer la célébration, pour commémorer en successeur de Lug la mémoire de la mère nourricière. Mais nous sommes là. Nous nous souvenons. Mieux, nous ressentons à nouveau cette force primordiale que manifesta Tailtiu, cette force du don de soi, don du lait de la nourrice, don de la force vitale au travail, don du blé fauché qui devenu farine puis pain nourrira les hommes. Cette force que Tailtiu incarne, nous l'honorons aujourd'hui, non pas par la fête royale que connut l'Irlande, mais par la fête d'amitié de notre clairière, par la célébration de ce rituel, modeste mais sincère. Forme différente, mais intention identique.
Nous te remercions pour ce don de toi, Tailtiu, pour ce chemin de la générosité et du désintéressement qui se transforme en richesse, abondance et prospérité devant lequel tu place nos pas, et que nous essayons de suivre de notre mieux. Car tu n'es pas morte ce jour-là dans la plaine fraîchement défrichée. Tes forces ne se sont pas taries, elles se sont juste transportées ailleurs. Ton corps travaillé par l'effort s'est transformé en nourriture, en espace, en joie, et depuis ce jour, mille fois tu renais, t'épanouissant dans l'herbe verte et le cœur des hommes. Ta vie est dans la mort comme don, comme lieu et moment nécessaire pour la régénération du cycle de la nature. La mort est dans la vie, et la vie dans la mort, et au cœur de ce mystère se trouve le courage d'aller au bout de ses forces, de ses limites, de son courage, au bout de soi sans craindre de disparaître, puisque nous ne ferons que renaître en ce que nous aurons nourri, élevé, dans tous les sens du terme.
Ainsi en honorant Tailtiu, en lui dédicaçant offrandes et pensées, les princes faisaient renaître chaque années les forces vitales de l'Irlande, socle de leur souveraineté, et à notre tour nous faisons renaître les forces vitales de la roue de l'année, de notre terroir et de nos vies.
Certes nous ne sommes plus en Irlande, et le temps des grandes assemblées et des foires est bien loin, mais nous te prions, Tailtiu, toi qui donna ta vie pour un peuple que tu adoptas alors qu'il avait combattu les tiens, de bien vouloir nous adopter à notre tour, nous qui souhaitons renouveler aujourd'hui la foi ancestrale sur nos terres, et nous guider sur le chemin du don de soi à l'autre, au monde, pour que nos forces nourrissent et éclairent les nôtres et le monde, à l'humble mesure de notre vitalité. Reçois ces offrandes en remerciement.

Yavanna

lundi 22 février 2010

Calendrier druidique

Je me permet de vous parler d'un travail très intéressant réalisé par le druide Auetos sur le calendrier druidique actualisé pour notre époque.

Ce travail très riche est réalisé à partir des vestiges du calendrier de Coligny, ainsi cela nous permets d'utiliser avec précisions les dates les plus juste pour célébrer nos fêtes.

Vous trouverez plus d'explications ainsi que le dit calendrier en suivant ce lien.

http://comarlia.site90.net/calendrier.htm

vendredi 12 février 2010

Edobola et le Chêne célébrent Imbolc




Le Chêne,
Edobola,
en éternelle fraternité.

Les voilà réunies, pacifiées
Sous le froid soleil du recommencement.


Imolg

Tu as clos les énergies d'hier
Et ton souffle renaissant, encore,
Étreint nos deux clairières
Sur les terres petrocores.

Déjà, les jeunes agneaux sont dans les prés.
Les ombres s'étirent sur le parterre de feuilles.
Les bois crient silence.
La cérémonie est forte, intense.



Les cœurs vibrent au son de nos voix en résonance
Les offrandes chérissent la Terre et la Mère des Mères.

La coupe est pleine, la flamme dansante
Les gestes et les actes sont purs.

Nos hommages à la Douce Brigantia
Sont lactescents
Nos paroles et nos actes tournées vers Elle
Sont évanescents
Mais toujours clairs, puissants.


Imolg

Que tes eaux lustrales purifient nos âmes,
Que l'étincelle divine soit en nous allumée.

Gwydyon


mardi 28 juillet 2009

Lugnasad en Quercy



Belle rencontre en Quercy pour célébrer Lughnasad qui a réuni tous les membres ainsi que notre cousin Aodfhin de la clairière du Chêne.

Merci à Yavanna et Gwydyon de nous avoir accueillis.



Belles terres de Quercy,
Mémoire de pierres qui martèle le terroir.


Esprit des chênes qui hantent les collines,

Au son des cigales qui s’entêtent.


Instant présent, partage authentique dans la simplicité,
Union des cœurs et des couleurs.

Variation et intensité, densité des chants et des paroles.

Souffle des dieux qui balaye les visages et appelle le respect.


Appel du lieu à l’union sacrée.

Amis et membres de l’assemblée, Edobola rassemblé.


Cœurs battant au son vaillant,

Au soleil agonisant, donne son dernier souffle avant la fin.


Déroule le temps, l’instant d’une roue, Perdu dans le battement des repères immémoriaux.

Au grand Lugus qui enterre sa mère le jour du sacrifice du blé.


Aux silences qui donnent réponse aux esprits qui s’agitent.


Oh terre d’accueil et de mémoire,
portez vos messages et interrogez le questeur qui chemine.


Afang - cheminant