Souvenir de notre dernière rencontre qui s'est déroulée dans la magie du site de Bibracte.
Grande joie en nos cœurs pour ce Samonios sous le signe du partage et de la transition.
Enchanté aussi que la petite Sé-sé, reçoive son nom sous la bénédiction des éléments, des dieux et des déesses.
Longue vie aux Enfants de la Terre, bercés par la douce mélodie du chant de la terre, guidés par l'esprit des ancêtres.
Astur
jeudi 1 novembre 2007
mardi 25 septembre 2007
Alban Elued
Nous avons célébré dimanche 23 Septembre l'équinoxe d'Automne à la clairière d'Edobola. Une journée bénie par les dieux, immergée le matin dans un épais brouillard puis baignée de lumière ; eau et feu... Alban Elued, Lumière sur l'eau...
Le rituel se déroula avec la clairière du Chêne, en compagnie d'Aodhfin Eoghan et de Giovanni (invité). Cérémonie inaugurée par la venue d'un sanglier alors que nous nous apprêtions à entrer dans le cercle... Moment intense, à écouter son souffle haletant, à admirer son imposante présence, à le regarder s'arrêter un instant puis reprendre son chemin...
L'été est passé, la terre a donné, elle reprend, maintenant. Retombent à elle, fruits, feuilles, lumière, eau du ciel.
Et nous, qu'avons-nous à donner ? De quoi devons-nous nous débarrasser afin de pouvoir nous transformer dans son immense chaudron et de mieux renaître au printemps ? Sommes-nous prêts à affronter les changements de l'hiver, l'obscurité qui nous guette, le froid de la nuit ?...
Et cette lumière chaude qui faiblit peu à peu, ce feu qui s'éteint et se couche derrière l'océan...
Comme un dernier adieu, les flammes du chaudron se sont ravivées alors que nous remerciions le Sud et ont dansé encore quelques instants pour nous. Histoire de nous rappeler qu'elles reviendront bientôt plus fortes réchauffer nos coeurs et nos âmes et illuminer à nouveau la terre et le ciel.
Armana
~~~~~~~~~~~~~~
Plein d'émotions en nos coeurs vécues au creux de la forêt, obscure et douce, chevauchant la roue de l'année qui nous porte vers la fin de l'année à Samonios...
Astur
Le rituel se déroula avec la clairière du Chêne, en compagnie d'Aodhfin Eoghan et de Giovanni (invité). Cérémonie inaugurée par la venue d'un sanglier alors que nous nous apprêtions à entrer dans le cercle... Moment intense, à écouter son souffle haletant, à admirer son imposante présence, à le regarder s'arrêter un instant puis reprendre son chemin...
L'été est passé, la terre a donné, elle reprend, maintenant. Retombent à elle, fruits, feuilles, lumière, eau du ciel.
Et nous, qu'avons-nous à donner ? De quoi devons-nous nous débarrasser afin de pouvoir nous transformer dans son immense chaudron et de mieux renaître au printemps ? Sommes-nous prêts à affronter les changements de l'hiver, l'obscurité qui nous guette, le froid de la nuit ?...
Et cette lumière chaude qui faiblit peu à peu, ce feu qui s'éteint et se couche derrière l'océan...
Comme un dernier adieu, les flammes du chaudron se sont ravivées alors que nous remerciions le Sud et ont dansé encore quelques instants pour nous. Histoire de nous rappeler qu'elles reviendront bientôt plus fortes réchauffer nos coeurs et nos âmes et illuminer à nouveau la terre et le ciel.
Armana
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Plein d'émotions en nos coeurs vécues au creux de la forêt, obscure et douce, chevauchant la roue de l'année qui nous porte vers la fin de l'année à Samonios...
Astur
mercredi 12 septembre 2007
Manifeste et actions pour la défense et la protection des Lieux Sacrés.
MANIFESTE
signez la pétition
Pour le respect et la protection des lieux sacrés ancestraux
signez la pétition
signez la pétition
Chaque histoire personnelle, chaque histoire familiale se trouve jalonnée de lieux qui prennent alors un sens particulier dans notre vie. Ces lieux restent gravés dans la mémoire, lieu de naissance, lieu de rencontre, lieu d’épousailles, lieu de deuil.
Ces lieux ont pour nous une autre dimension, si nous aimons y penser avec tendresse ou peine, joie ou regret nous y passons rarement sans ce silence qui touche jusqu’au plus profond de nos âmes. Ces lieux ont dans notre vie un sens sacré.
Mais il n’est pas que dans la vie de l’homme, cela est vrai tout autant, dans la vie des communautés. Chaque culture, par le biais de la tradition s’ancre dans la mémoire collective qui elle-même trouve le sens de son essence, tant à travers le temps qu’à travers l’espace. Le temps s’égrène à travers l’histoire et l’espace se met en place à travers ce qui devient des lieux sacrés. Ces lieux sacrés sont des lieux chargés d’histoire, de combats perdus, de guerres gagnées, de traités signés, de pactes et d’alliances passées.
Il est important pour l’humain d’avoir ce fil tenu de transmission, qui lui donne le don de la parole, le don de sa propre essence, son histoire et sa manière de la vivre. Il est sans aucun doute le seul animal qui ait besoin de faire l’apprentissage de ce qu’il est et d’où il vient pour se tenir debout et dire les mots de sa langue maternelle. Un homme sans la présence des hommes ne connaît pas d’instinct les mots de ses pères.
Ce sens transmis parcourt ainsi les vies personnelles et les cultures, mais encore plus la vie spirituelle et l’âme. Toutes les croyances ont des lieux sacrés, sur lesquels les hommes vont se recueillir, transcendant le temps. Les lieux portent alors la mémoire de leur croyance, ils sont tels des gardiens, un lien entre nos ancêtres et nous, que nous pourrons à notre tour, à force de vigilance, transmettre à nos enfants.
Ces lieux sacrés ont un rôle primordial structurant. Ils permettent à chacun de se retourner sur son passé, et nous lient à tout ce qui nous dépasse et nous entoure.
Nous sommes bien d’accord pour reconnaître les lieux sacrés des religions du livre, tous bien d’accord pour refuser les profanations des temples et des églises, des cimetières et des espaces naturels revêtant un impact écologique fort.
Les anciennes croyances, les traditions, ne font pas exception, elles ont leurs lieux sacrés, leurs cimetières et les espaces que la Nature veut bien leur conférer pour coucher leurs rêves et leurs mythes. Pourquoi minimisons- nous le rôle spirituel de certains de ces lieux ? Pourquoi omettons nous la valeur traditionnelle de tels lieux ?
L’histoire tend à ne garder que la version des vainqueurs, mais le vaincu n’est pas pour autant éradiqué quand il continue de croire, transmettant "du sens" à toute une communauté qui s’y abreuve.
Il en est ainsi des lieux de cultes de nos traditions les plus anciennes, pérennisées par la profondeur de ce qu’elles incarnent en chacun de nous, que nous soyons croyants des anciennes religions, ou tout simplement respectueux des traditions.
Notre Terre porte en elle des sites où nos ancêtres ont vécu, travaillé, aimé, souffert, prié, où ils sont ensevelis. Certes ces sites portent souvent les châteaux et les cathédrales, bien connus et protégés par les lois sur les monuments historiques.
Mais d’autres lieux tout aussi sacrés pour notre mémoire collective échappent à tout système de protection.
"La Nature est un Temple où de vivants piliers …." disait le poète et nous sommes nombreux, attachés à ces fûts de chênes, à ces promontoires et à ces herbes, par une foi, par un attachement à la tradition, par un respect de l’ancestral héritage ou par le rapport sacré à la nature.
Les peuples amérindiens sont reconnus porteurs d’une beauté de culte par leur rapport à la terre sacrée, en quoi serions- nous plus ignares, plus « folkloriques » à réclamer le respect pour cette terre que nous aimons ? Ils sont pour nous des lieux de poésies, de vie, de science et de prières comme ils le furent pour nos ancêtres, et comme ils pourront être pour ceux qui nous succèderont.
Aujourd'hui, nombre de ces lieux sont menacés. Tara, Brocéliande, Gergovie, Carnac, Pointe du Raz … Combien sont-ils aujourd'hui, mis en péril ici par une décharge d'ordures ménagères, là par une carrière, ailleurs par une autoroute ou par une horde de touristes irrespectueux ?
Ces lieux où notre humanité prend racine, il nous revient à nous, hommes du XXI° siècle, de les conserver, de les protéger pour les transmettre à nos enfants afin qu'eux aussi, le moment venu, puissent faire leur devoir de mémoire, et se rappeler d'où ils viennent.
Il nous appartient de veiller à ce que les aménagements pour l'avenir ne se fassent pas au détriment des trésors qui nous ont été légués par ceux qui nous ont précédés, que ce soit un lieu d’histoire, une trace de mythe, de vieille croyance ou un joyau naturel.
Le monde moderne offre un précieux héritage de liberté et laisse couler hors des secrets des traditions qui ne nous ont jamais totalement quittées. Nous sommes à nouveau des êtres parlants, priants en dehors du silence, et prêts à réclamer ce que chacun est en droit de réclamer comme un du incontestable, la protection et la sauvegarde des lieux, en France et en Europe traditionnellement sacrés.
Dès lors, nous aspirons simplement à quelques procédures simples, notamment :
*Que le comité de défense des lieux sacrés soit reconnu et que ce collectif commence par établir une liste non exhaustive et cartographiée des lieux qui sont sacrés au titre de nos traditions culturelles et spirituelles.
*Que ce collectif soit consulté pour tout projet d'aménagement, en temps que personne publique associée.
*Que ce collectif soit consulté pour tout projet d'aménagement, en temps que personne publique associée.
*Que l'aspect religieux et sacré de ces sites, y compris naturels et/ou apparemment vierges d'occupation, soit effectivement pris en compte comme contrainte, au même titre que la protection de l'environnement, la géologie, l'activité économique, l'habitat
*Qu'en cas d'impossibilité avérée d'épargner un lieu, celui-ci fasse légitimement l'objet de mesures compensatoires : déplacement, travaux d'intégration.
"Protéger, c’est restituer au public sa mémoire et son histoire" (site de la DRAC)*Qu'en cas d'impossibilité avérée d'épargner un lieu, celui-ci fasse légitimement l'objet de mesures compensatoires : déplacement, travaux d'intégration.
signez la pétition
vendredi 3 août 2007
Le Druidisme de l'Odet
Extrait du site de l'Odet www.druides.org
"S'il nous semble impossible de remettre au jour 100 % du Druidisme antique, nous estimons que les matières archéologiques, historiques, études des mythologies, des contes, des légendes, des us et des coutumes, nous proposent et nous offrent une base sérieuse de recherche. Il s'agit pour nous de confronter les résultats des études précitées, aux travaux de Mircea Eliade mais aussi à ceux de Jung et d'Assagioli (car le spirituel est affaire d'âme). De prendre en compte les recherches faites par Gaillou, Eluère, Kruta, Goudineau, Lambert, Brunaux, Guyonvarc'h & Leroux, et tous les chercheurs de notre époque, non pas comme paroles d'évangiles, mais comme base de réflexion.
Il nous paraît essentiel de chercher à relier notre sens du Sacré à ces clés ancestrales qui ne peuvent pas avoir totalement disparues, qui n'ont pas disparues.
Soit, certains diront que nous ne pouvons pas nous dire Druides, et pourtant notre quête a pour base la tradition Celtique. Certains autres chercheront chez nous des profils de croyances que nous n'avons pas (l'origine Atlantéenne des Druides ou Extra terrestre des Dieux par exemple).
Nous ne sommes pas chercheurs de phénomènes extraordinaires, ni de sensations fortes, mais simplement de chemin de reliance, de simplement porter un regard libéré des idéologies modernes et respectueux, en quête du Sacré, sur ce qui fut, sur ce qui est, et qui sera, notre essence d'humain, debout, sur la Terre Sacré, de nos Ancêtres.
L'Odet est un Ordre religieux non dogmatique, sacerdotal et polythéiste celte. Nous avons des Prêtres et des Prêtresses, des Bardes et des Ovates, inités et représentants de notre culte.
Nos Clairières (dirigées par des Mac Fuirmid) et nos Bosquets (dirigés pas des Druides et liés au Pagus) sont des noeuds tissant sur la toile du vent de la terre. Nous travaillons à ce tissage, alliant les fils aux quatre coins du monde. Le rêve de la terre passe par les chants de nos rites et la mémoire de ses enfants hantent nos dansent.
L'Odet est élargi au C.E.L.T, Cerle des Enfants de la Terre, permettant à d'autres Traditions Ancestrales et religieuses, de s'unir dans un même objectif, que soient nos Dieux !"
Syd
"S'il nous semble impossible de remettre au jour 100 % du Druidisme antique, nous estimons que les matières archéologiques, historiques, études des mythologies, des contes, des légendes, des us et des coutumes, nous proposent et nous offrent une base sérieuse de recherche. Il s'agit pour nous de confronter les résultats des études précitées, aux travaux de Mircea Eliade mais aussi à ceux de Jung et d'Assagioli (car le spirituel est affaire d'âme). De prendre en compte les recherches faites par Gaillou, Eluère, Kruta, Goudineau, Lambert, Brunaux, Guyonvarc'h & Leroux, et tous les chercheurs de notre époque, non pas comme paroles d'évangiles, mais comme base de réflexion.
Il nous paraît essentiel de chercher à relier notre sens du Sacré à ces clés ancestrales qui ne peuvent pas avoir totalement disparues, qui n'ont pas disparues.
Soit, certains diront que nous ne pouvons pas nous dire Druides, et pourtant notre quête a pour base la tradition Celtique. Certains autres chercheront chez nous des profils de croyances que nous n'avons pas (l'origine Atlantéenne des Druides ou Extra terrestre des Dieux par exemple).
Nous ne sommes pas chercheurs de phénomènes extraordinaires, ni de sensations fortes, mais simplement de chemin de reliance, de simplement porter un regard libéré des idéologies modernes et respectueux, en quête du Sacré, sur ce qui fut, sur ce qui est, et qui sera, notre essence d'humain, debout, sur la Terre Sacré, de nos Ancêtres.
L'Odet est un Ordre religieux non dogmatique, sacerdotal et polythéiste celte. Nous avons des Prêtres et des Prêtresses, des Bardes et des Ovates, inités et représentants de notre culte.
Nos Clairières (dirigées par des Mac Fuirmid) et nos Bosquets (dirigés pas des Druides et liés au Pagus) sont des noeuds tissant sur la toile du vent de la terre. Nous travaillons à ce tissage, alliant les fils aux quatre coins du monde. Le rêve de la terre passe par les chants de nos rites et la mémoire de ses enfants hantent nos dansent.
L'Odet est élargi au C.E.L.T, Cerle des Enfants de la Terre, permettant à d'autres Traditions Ancestrales et religieuses, de s'unir dans un même objectif, que soient nos Dieux !"
Syd
jeudi 2 août 2007
Lugnasad
Nous n'aurons pas l'occasion de célébrer Lugnasad cette année à la clairière... Mais notre coeur y est et chantera pour notre terre si généreuse lors de la fête de notre village ce week-end.
Cette année de vie immergée à la campagne nous aura permis de nous replonger dans le cycle des cultures. Nous avons pu voir germer, pousser, fleurir et mûrir ce blé ; voir ses douces ondulations sous la caresse du vent, entendre craquer ses épis murs, puis enfin le voir se faire moissonner (avec cette machine un peu monstrueuse qui ressemble à un tank de guerre, mais bon,...).
Nous avons eu la chance d'habiter pas trop loin d'un agriculteur en bio qui cultive son blé, en fait sa farine, son levain, et fabrique son pain avec de l'eau de sa source... Quelle chance de pouvoir ainsi suivre le cycle de la vie, le cycle de l'année, du blé, en dégustant son pain chaque semaine !
Nous voici donc à ce moment de l'année, où l'on fait le point sur les récoltes terminées et celles à venir. Dans nos champs charentais, le colza, l'orge et le blé ont été moissonnés, et viendront plus tard le tournesol, le maïs, les noix. Les champs ont été fauchés et sont parsemés de bottes de foin. Et la Terre qui nous était cachée par cette abondance de culture refait surface, noire et sèche.
Dans nos jardins débute le bilan de ce que nous avons semé, des fruits ou légumes qui nous nourrirons cet été, cet automne et cet hiver...
Terre mère, si fertile, merci de tant nous donner...
Mais c'est également l'heure de se pencher sur ce que nous avons aussi récolté en nous-mêmes, ou de ce que nous nous apprêtons à récolter. Retombées de ce que nous avons entrepris, entamé, semé, nourri. Qu'avons-nous fait depuis le dernier Samonios ? Qu'avons-nous fait grandir en nous et autour de nous tandis que le soleil se faisait de plus en plus fort et continuait sa course ? Avons-nous senti cette apogée de lumière au dernier solstice, cette force arrivée à son summum, aboutissement de quelque chose, explosion... Des choses se sont révélées, des choses se sont défaites, c'était ainsi, tout est sorti.
La lente descente a débuté, les choses sont mûres ou commencent à mûrir. Veillons à ce qui doit encore survenir avant la fin du cycle ! Avant nos récoltes !
Et remercions la Terre de ce qu'elle nous a offert et de ce qu'elle a permis de révéler.
Armana
"Les celtes", sur Planète
Alban Heruin
Avec un peu de retard, quelques photos de la cérémonie du solstice d'été qui a réuni les clairières Edobola et du Chêne.
Moments de partage, bénédictions de nos plantes protectrices, et surtout cadeau "magique" des flammes qui embrasèrent le chaudron à la fin du rituel :
Présentation
La clairière Edobola est une clairière ODET située en Charente, créée en 2006. Elle tire son nom de la forêt de la Double, qui existait déjà du temps des Gaulois et était le lieu de croisement de plusieurs peuples du Sud-Ouest (Santons, Petrocores, Lemovices et leurs cousins Bituriges Vivisques). De nombreuses légendes y sont attachées, et certains lieux y voient toujours des manifestations, comme la Latière, où une importante foire s'y déroule encore deux fois par an, à Beltaine et début Septembre.
A la différence des Bosquets ODET où officie un druide, Edobola est une Clairière de célébration qui ne comporte que des cheminants et des invités ocasionnels. Elle est animée par un Mac Fuirmid, Astur.
Contact : edobola@druides.org
Ce blog prend la suite de l'ancien blog de la clairière http://sylva.edobola.over-blog.com/
A la différence des Bosquets ODET où officie un druide, Edobola est une Clairière de célébration qui ne comporte que des cheminants et des invités ocasionnels. Elle est animée par un Mac Fuirmid, Astur.
Contact : edobola@druides.org
Ce blog prend la suite de l'ancien blog de la clairière http://sylva.edobola.over-blog.com/
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